Le jardin en terrasses

Vue sur le jardin du monastère de Saorge

Merveilleux lieu de quiétude et de sérénité, le jardin offre un panorama vertigineux sur la vallée et laisse entrevoir le Parc du Mercantour.

Un tour dans le jardin

Un écrin de verdure

Depuis le cloître, un couloir longe la cuisine et mène au jardin du couvent, organisé en 7 terrasses de 7x50m délimitées par des murs en restanques et exposées au sud.

Cette disposition, classique dans la région, est probablement antérieure à l’établissement de la communauté.

Un terrain planté de vignes avait en effet été acheté par la commune en 1648 et donné au couvent afin d’accroître la superficie de l’ensemble.

Dans l’angle nord-est, une source alimente les bassins regroupés en partie haute.

Ces retenues d’eau étaient investies de fonctions différentes, certaines faisant office de lavoir ou de vivier, tandis que l’ensemble, par gravitation, concourait à l’irrigation du jardin.

Par endroits, certains canaux maçonnés sont encore visibles.

Après avoir traversé le jardin de haut en bas, l’eau rejoignait la Bendola, au fond de la vallée.

Au regard de la superficie du jardin, il est probable qu’il ait pu subvenir aux besoins de la communauté et autoriser la redistribution des excédents.

Vue sur le clocher depuis les bassins du jardin — Vue sur le bassin et le clocher, depuis le jardin
© Rémy Masseglia

Des terrasses nourricières

Aujourd’hui, les cultures sont adaptées aux activités du monument, soit dans le cadre de l’accueil de résidents soit à des fins pédagogiques mais, dans tous les cas pour la délectation.

Chacune des espèces cultivées permet d’établir un lien avec les cultures locales traditionnelles, mais aussi avec des essences devenues rares ou d’autres plus lointaines, ouvrant ainsi le champ des possibles.

Le jardin est un lieu de détente et de méditation, mais aussi de délectation et de transmission.

Si vous croisez les jardiniers, dites-leur que tout est magnifique…et délicieux ! Ne le manquez pas lors de votre visite.