Danse baroque : Ils tournent sans fin ni fatigue
Spectacle, festival (concert, danse, théâtre)
Le cloître du monastère de Saorge se transforme en scène de musique et de danse baroque et vous invite à découvrir un spectacle hors du commun !
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Samedi 9 août à 21h
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Tarifs
Entrée libre
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Public
Tout public
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À noter
Réservation fortement recommandée auprès du Festival de Musique Ancienne :
https://www.fma-roya.fr/billetterie
PRÉSENTATION
Le Festival de Musique Ancienne vous propose un concert dansé exceptionnel !
{…} et ce mouvement est le premier et le plus divin de tous les mouvements de l’univers. Les corps célestes ne connaissent ni début ni fin dans leur course, et leur trajet est celui de la perfection, tournant dans le firmament sans fin ni fatigue, semblable à une danse éternelle régulée par les principes de la raison supérieure. (Aristote - Métaphysique)
La danse représente l’éphémère.
Elle incarne une fusion de l’instantané et du continu; chaque mouvement est unique, et il existe uniquement lors de son exécution.
Néanmoins, toute allégorie du mouvement perpétuel nous ramène à la danse, à l’art du mouvement et l’harmonie des corps.
Dans "Les Caractères de la Danse" de Jean-Féry Rebel, œuvre centrale de ce programme, se cache un troisième élément sur le thème de l’amour :
« La courante dépeint les maladresses d’un vieil amoureux, la gigue inspire un jeune fou, un amoureux trompé danse une grave sarabande, une jeune fille gracieuse danse le menuet, un amoureux abandonné pleure son bonheur perdu avec une gavotte, et enfin, un amoureux heureux rend grâce sous la forme d’une musette. »
Pissendel et Muffat apporteront d’autres caractères, du « sérieux et magnifique » jusqu’à la « plainte sans murmure accompagnée de peu de larmes », en passant par « l’allure fastueuse et grave » de la sonate de Monsieur Dornel.
Notre bal retournera au point de départ avec une autre fantaisie de Monsieur Rebel.
"La Musette des Plaisirs Champêtres" reviendra comme une rengaine, un souvenir perpétuel, nostalgique qui revient, dans les plus beaux moments, comme dans les plus funestes, en défiance à la temporalité et à la dégradation, peut être comme un espoir pour échapper à l’état d’entropie maximale.
Avec :
Maud Sinda, violon baroque et direction
Clara Sidhoum, violon baroque
Thomas Letellier & Clara Hamberger, hautbois baroques
Augustin d’Arco, basson baroque et flûtes
Cibeles Bullon Muñoz, alto baroque
Emma Vignier, basse de violon
Mathilde Mugot, clavecin
Elie Fonfrede & Diane Omer, danseur.se.s baroques
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